Qui va être roi ou reine de la galette cette année ?

Les fêtes de fin d’année sont finies et les galettes de rois digérées. Mais connaissez-vous réellement l’histoire de cette galette ?
 
La galette des rois est tirée des Saturnales à l’Antiquité. C’étaient des fêtes romaines entre la fin du mois de décembre et le début de celui de janvier, durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les rôles étaient donc inversés ce qui permettait de déjouer les jours néfastes de Saturne. Pendant le banquet, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau pour tirer au sort celui qui deviendra le prince des Saturnales. Celui-ci avait la chance de s'asseoir sur le trône et pouvait réaliser tous ses vœux lors d’une journée. Le jour suivant, il retournait à sa vie normale. Cette tradition visait à gommer les différences entre domestiques et bourgeois le temps d’un banquet.
 
Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fève devenaient “reines de France d’un jour” et pouvaient demander au roi (le vrai cette fois), un vœu dit « grâces et gentillesses » mais « le Roi-Soleil » abolit cette coutume. Au grand malheur de ces dames.
 
Plus tard, la galette devint un moment de retrouvailles et de convivialité, elle devait être coupée en autant de parts qu’il y avait de personnes présentes, plus une qui était destinée au pauvre, appelée la “part du pauvre”. Cette part était donnée au premier pauvre qui se présentait dans la demeure.
 
 
Et cette tradition n’a pas cessé d’évoluer, le plus jeune de la tablée devait se glisser en dessous de la table pour distribuer les parts de galette à chaque convive. Mais pourquoi ? Dans un souci d’équité, cela permet d’éviter toute triche. Seule la chance récompense celui qui deviendra le roi d’un jour. 
 
Bref, l’histoire de la galette des rois n’a pas fini de nous épater. Si ça peut rassurer les mauvais perdants, on peut vous dire que la tradition veut que celui qui à la fève devra payer la prochaine galette.